13h50 heure locale. Notre avion en provenance de Tokyo vient de se poser sur le tarmac humide de l’aéroport de Duan Meong. Les portes s’ouvrent et une chaleur humide vient se plaquer sur nos visages. « Sawadee khap ! », « Hello my friend ! »… Pas de doute, nous sommes bien arrivés en Thaïlande !
Bangkok : taxis mode d’emploi
Une horde de taxis multicolores stationne devant l’aéroport et proposent à qui mieux mieux ses services aux touristes fraîchement débarqués. Nouveauté cependant par rapport à notre passage en 2008, tout semble désormais sous contrôle pour éviter au maximum les débordements et arnaques en tout genre. Un guichet d’accueil prend note de votre destination et désigne un taxi qui sera en charge de vous conduire à bon port. Un papier de contrôle vous est remis.
Une fois dans votre carrosse rose fluo, jaune et vert, bleu et rose ou vert en fonction de la loterie du moment, assurez-vous bien que le compteur, le fameux « taxi-meter » est bien enclenché. Sans rentrer dans les calculs, c’est un prix à la distance parcourue. A titre indicatif, il nous en a coûté 370 bahts (pas loin de 10€ pour 1h15) pour rejoindre notre Guesthouse dans le quartier de Sukhumvit. Par la suite, nous préférerons négocier nos courses au forfait… Généralement et sans savoir si cette règle est une bonne affaire ou pas, on indexait notre négociation sur le prix que nous aurions payé en métro à 4. Cela nous convenait plutôt bien et eux aussi visiblement. Bref le propre d’une négociation c’est que tout le monde soit content, non ?
Mais revenons à notre chauffeur de taxi. Normalement, une fois ces premières étapes passées, il devrait vous proposer de prendre la highway histoire de faire un peu de gratte. Notez que si vous suivez sa recommandation, les frais de péage seront à votre charge. À vous de voir. Nous ne sommes pas suffisamment expérimentés pour vous dire si cela est bien ou pas, car le trafic est souvent cauchemardesque ici… Car Bangkok, et c’est sans doute son côté le plus désagréable, est une ville saturée… Que ce soit sur la route ou dans les transports en commun. Bref, il est près de 16h et nous avons atteint notre but !
Premières impressions
Les traits du tableau que nous avions vu il y a 7 ans semblent s’être accentués : une forêt de building rutilants fait de l’ombre à la vie des rues. Il doit exister deux visions de la ville : celle des faubourgs, pleins de vie mais parfois irrespirables et insalubres, et la vie des cieux, dans ces tours blanches bien gardées, à l’architecture futuriste et aux terrasses arborées, véritables oasis suspendues. On comprend mieux ici la vision décrite dans des films futuristes tels que le 5ème élément : contraste saisissant d’une vie d’en bas, celle du peuple, devenue insoutenable et de la vie du haut réservée à une élite…
Ensuite, ce qui frappe, c’est ce sentiment que la ville a été construite dans la jungle. Ici et là, la nature sauvage est encore présente. Les racines des arbres ont donné du relief aux trottoirs et du fil à retordre aux chevilles ! Les thaïlandais, quant à eux, affichent un certain flegme, voire une totale nonchalance dans certains cas. Il faut dire que la chaleur écrasante des rues martyrise les organismes… du moins ceux de la gente masculine ! Car oui, un peu partout, ce sont les femmes qui s’affairent.
Et puis il y a aussi ces havres de paix, plantés au beau milieu de cette jungle urbaine… Des restaurants aux décors enchanteurs où semble régner une atmosphère calme et sereine. Un arbre géant illuminé, laissant tomber de grandes lianes se dresse à l’entrée et vous invite à pousser la porte de ce refuge.
18h. La nuit enveloppe doucement la ville qui, petit à petit, endosse son habit de lumière… C’est alors Bangkok la sulfureuse qui s’éveille. Car oui, la capitale de la Thaïlande attire encore et toujours une population d’animaux occidentaux (pas que d’ailleurs) à l’instinct grégaire. Un mal être profond nous envahie. On a beau savoir, on a beau y être préparé, il y a des choses auxquelles on ne s’habituera jamais. Mais il en est ainsi. C’est aussi quelques enfants livrés à eux-mêmes qui surgissent d’on ne sait où, aux abords des gares.
Bangkok, ses joyaux
Bangkok, c’est son Palais Royal et ses temples flamboyants (Wat Pho, Wat Arun…). On y déambule l’air émerveillé comme dans un conte des mille et une nuits. J’aimerais en avoir une meilleure lecture… Il ne tient qu’à moi de m’instruire un peu plus sur le sujet histoire de ne pas passer mon temps à m’extasier l’air béat devant des ouvrages dont je ne comprends pas toute l’architecture… promis je m’y mets !
Bangkok, délices des rues
La nourriture… Celle des rues. Parfois déroutante… Toujours ou presque succulente. Brochettes de tous types, fruits fraîchement coupés, épices colorées, insectes et autres vers grillés, soupes au fumet incomparable… Car l’expérience culinaire, avant de ravir vos papilles, est d’abord un enchantement visuel et olfactif.
Bangkok, gardez votre cerveau en éveil
Même si la comparaison peut sembler cavalière, on ne peut s’empêcher de faire des parallèles entre les deux grandes capitales d’Asie que nous avons visitées. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le contraste avec le Japon, calme et hyper organisé, est saisissant. Le bruit, l’agitation partout. Un sentiment d’insalubrité, en apparence. Un tout totalement désorganisé pour les âmes de passage que nous sommes. A Tokyo, pas besoin de longs discours pour rentrer dans la danse. Tout est fait pour ne pas avoir à réfléchir tellement les choses sont logiques et implacables. Ici, on remet indéniablement son cerveau, sa vivacité et nécessairement sa vigilance en marche. Bangkok nous rappelle à l’ordre et nous ramène dans une réalité un peu brutale, celle d’une Asie frénétique où les règles du jeu ne sont pas toujours clairement définies…
Après ces quelques jours, je dois bien avouer que c’est avec un soulagement certain que nous avons rejoint Chiang Mai, la deuxième ville du pays. Plus douce en tous points, nous avons choisi de nous poser dans ses montagnes une quinzaine de jours avant de nous envoler ensuite pour la Birmanie. Repos, trekking, rencontres avec les locaux et les tribus, cours de cuisine… un programme tout en douceur !
J’ai moi aussi été très marquée par Bangkok, que j’ai découverte en 2012. Cette ville a tellement de facettes et est tellement vivante ! Quant à la nourriture des stands de rue, j’en garde une nostalgie profonde… surtout des bananas pancakes 😉
effectivement je reste très sceptique sur Bangkok !!!!!! dur dur me semble t il ! mais Grégo je veux bien un peu d’histoire ……. quand même !!!!!!! mais je te pardonne cette lacune, ta syntaxe est limpide !!!!!! bisous à tous les quatre.