Sayonara Osaka !

Désolé par avance pour ce compte rendu de notre séjour à Osaka… sans doute un peu moins de passion, mais on ne triche pas avec les émotions. Cela fait aussi parti du voyage et nous permet d’apprécier d’autant plus à leur juste valeur les autres moments.

J’ai en général un rapport aux villes comme aux hommes… je ne sais pas toujours expliquer pourquoi le courant passe avec certaines personnes et pourquoi il ne passera jamais avec d’autres. Bref, toujours est-il que nous avons quitté Osaka depuis quelques jours et je dois bien reconnaître que c’était avec un soulagement non dissimulé. Pour la première fois depuis le début de notre voyage, je n’ai pas réussi à être emporté. Peut-être ne sommes-nous pas restés suffisamment longtemps, ou n’avons-nous pas emprunté les bons itinéraires, mais je dois bien reconnaître que je suis resté, et cela n’engage que moi, relativement impassible à ses charmes.

Osaka, cité rebelle…

A la lecture de la plupart des blogs et sites sur le Japon, Osaka est souvent présentée face à Kyoto, l’autre ville majeure de la région du Kansai. Pour ma part, je ne m’aventurerai pas à pareille comparaison, tant elle n’a pas lieu d’être. Car, si les deux villes sont géographiquement proches (une quarantaine de kilomètres), c’est un véritable fossé culturel qui les sépare.

J’avais lu, ici et là, que la 3ème ville du Japon avec ses quelques 2,7 millions d’habitants faisait office de cité rebelle, sans doute plus occidentale dans l’âme… En effet, on est ici bien loin du raffinement et de la quiétude de Kyoto.

La nuit tombée, ses artères commerciales se mettent à vibrer. Ce sont des milliers de personnes qui prennent d’assaut les allées couvertes de la ville, où des rabatteurs et rabatteuses armés de mégaphones cherchent à attirer les badauds dans les restaurants, les bars à filles et autres Pachinko démesurés.

C’est d’ailleurs précisément un contraste assez saisissant avec les autres villes traversées, y compris Tokyo. Nous avons été surpris par le calme et la quiétude qui se dégageaient dans chacune d’elles. Certes, il y a de la circulation et du monde, mais pas de cacophonie. Pas de klaxons ou de sirènes intempestifs et donc pas d’agression sonore. Croyez-moi, c’est très appréciable et cela contribue grandement à la sérénité ambiante. Eh bien Osaka, c’est tout le contraire… La ville se distingue par des décibels assez nettement en hausse, que ce soit dans la rue ou dans le métro.

Des activités plus ludiques

A l’exception de la visite de Nara durant une journée (ses daims, ses temples, son bouddha géant), du château et de quelques quartiers animés (Namba, Nipponbashi…), nous avons profité de cette étape de quelques jours pour faire quelques activités moins « japonaises » mais finalement plutôt appréciées de tous :

La visite de l’aquarium : on aime ou pas les aquariums… personnellement je crois qu’il est important de pouvoir éduquer tout un chacun aux richesses de nos océans et à la nécessité de les protéger. Un aquarium peut en partie remplir cette fonction. Quoi qu’il en soit, celui d’Osaka ne laisse pas indifférent. C’est tout simplement l’un des plus grands du monde et je dois dire qu’il est plutôt bien fait : vous démarrez au 8ème étage pour petit à petit vous enfoncez dans les profondeurs abyssales en tournant autour d’un immense bassin central où des raies mantas et autres requins baleines vous livrent un balais incessant et grandiose.

Universal Studios Japan : nous y avons passé une journée pour les 9 ans de notre petite Lulu. Là je dois admettre que j’ai été totalement bluffé par la qualité des attractions. Je ne m’étendrais pas plus dessus, Laetitia ayant un article en cours de rédaction pour vous relater cette journée.

Nous sommes à présent à Tokyo… une ville où la démesure bat son plein ! Je peux d’ores et déjà vous annoncer que nous allons clore ce séjour en terre nippone sur une bonne note, avant de nous envoler pour le Nord Thaïlande… le compte rendu complet d’ici quelques jours ! A suivre…