Nous voilà à Hiroshima, la 4ème ville que nous visitons au Japon après Kyoto, Takamatsu et Matsuyama. Nous n’avons pas trouvé le temps d’animer beaucoup le blog depuis notre arrivée. Il faut dire que les journées passent très vite. Mais promis, je vais tâcher d’être un peu plus assidu à l’avenir.
Sérénade
Nous sommes donc arrivés hier en milieu d’après-midi dans cette ville qui se situe à au Sud-Ouest de Honshū, l’île principale du Japon. Après avoir pris nos quartiers à la KS Guest House dans une chambre de style japonais (entendez par-là qu’on dort sur des tatamis et que tout se passe donc par terre), nous sommes allés dîner dans un sushi bar pour le plus grand bonheur des filles.
Nous étions installés à côté d’un monsieur d’un certain âge, qui m’a tenu un long discours en japonais sur la guerre… Même si je n’ai compris que 5% de la discussion, on sent que les stigmates de cette tragédie sont encore bien présents dans la mémoire collective.
Après ses grandes tirades et avoir littéralement canardé Lucie de riz en parlant, il s’est laissé aller à pousser la chansonnette. On n’a pas compris les paroles mais cela ressemblait fort à une chanson d’amour… adressée à notre Lulu, toute gênée ! Un super moment quoi qu’il en soit. Je ne sais pas si cela marquera son esprit, mais nous avons bien ri.
Sadako, la force et le courage d’une petite fille et un joli message d’espoir
Le lendemain, la pluie battait son plein. C’est donc armés de nos parapluies que nous avons débuté la journée par la visite du dôme et du musée de la paix à Hiroshima. On en ressort forcément bouleversé… Pas besoin de nous étendre sur le sujet je pense. Toujours est-il que cela a suscité beaucoup de questions de la part des filles qui ont été très marquées par cette sombre période de l’histoire du monde.
A la sortie, et comme une bulle d’oxygène, nous avons, une fois de plus, partagé un très bon moment avec un monsieur âgé, bénévole, qui a appris aux filles à faire une grue en origami… Un message de paix et d’espoir, en souvenir d’une petite fille, Sadako, décédée à l’âge de 12 ans des suites d’une leucémie due aux radiations de la bombe-A. Elle s’est accrochée à une légende selon laquelle celui qui réalise 1 000 origamis voit ses vœux exhaussés. La fin de l’histoire est malheureusement tragique mais son message d’espoir et son combat ont, semble-t-il, traversé les décennies.
genial tres émouvant !! tres jolies photos !! bravo faites nous encore voyager!! bisous a vous 4
Enfin…on s’ennuyait de ne plus vous lire, j’adore…super contente de savoir que vous vous éclatez,c’est très chouette, bises à tous les 4
Des années que je n’ai pas lu un livre et voila qu’a travers votre voyage et votre blog je prends plaisir à lire et à m’évader. Merci et continuons ce beau voyage.
Bonjour Emilie,
Merci beaucoup. Va falloir qu’on assure pour continuer à vous embarquer avec nous 😉 Nous prenons beaucoup de plaisir et j’espère que cela se ressent.
A bientôt ! Grégory
Mercissssss à vous pour ce merveilleux voyage… Shirley